Les brulures
I- Définitions : Elle correspond à une
destruction cutanée dus à des agents thermiques, électriques : elle est fréquente surtout chez l’enfant et l’adulte jeune, un MARO la brûlure thermique est la plus fréquente elle a un retentissement local mais aussi général lors qu’elle est étendue mettant alors en jeux le pronostic vital.
II- Etiologies :A. brûlures thermiques :sont les plus fréquentes, elles peuvent être devisé en 3 parties :
-Brûlure par contact d’un solide ou liquide :les ébouillantements vont entrâmes des brûlures étendues mais peu profondes contrairement au brûlure d’un contact d’un solide ( brûlure par un fer à repasses).
-Brûlure par flamme :(exp : butane) qui entraîne des lésions en mosaïque c à d des lésions superficiel le des lésions profondes ou par un liquide inflammable( licence et l’alcool à brûlé)
-Brûlures par rayonnement: elles peuvent être dans aux UV du soleil. Elles donnent des lésions étendues et peu profondes, elles sont graves chez le petit enfant. A titre indicatif pour créer une lésion irréversible il faut 1h de contact pendant 45° ,1min à 50°et 1s à70°
B. Brûlures électrique :Les brûlures par solutions basiques sont plus graves que par les solutions acides, le large abondant et prolongé reste la base de traitement et sera donc toujours proposé dans les minutes qui suivent le contact.
III- Physiopathologie :A. la profondeur de la brûlure-brûlure de 1er degré :les couches superficielles de l’épiderme sont atteintes, cliniquement on a un érythème très douloureux l’évolution est favorable avec une guérison rapide (5j)
-brûlure de 2eme degré :
-superficielle: ici les couches profonde de l’épiderme sont atteintes avec par fois des lésions de couche basale, cliniquement on a des phlyctène avec en dessous une peau rosée et douloureuse, la cicatrisation est rapide en moins de 3 semaines sans séquelles.
-Profonde : les lésions atteignent partiellement la fonction dermo-epidernique et cliniquement la lésion se présente sous l’aspect de phlyctène avec peau rougeâtre et
douloureuse en dessous.
En effet plusieurs facteurs locaux(infection) et généraux( les tares) peuvent transformés une brûlure de 2eme degré profonde en brûlure de 3eme degré. La cicatrisation est longue et souvent de mauvaise qualité peut nécessité une greffe cutanée.
-Brûlure de 3eme degré :Les lésions tissulaires sont importantes il y a une destruction totale de la peau avec atteinte des tissus sous-cutanées, cliniquement la plaie est blanche jaunâtre ou noire, sèche et insensible, elle ne saigne pas à la scarification et qui nécessite une greffe.
B. l’étendue de la brûlure :Elle est apprécié en % de la surface corporelle totale( règle des neuf de wallace) :
-tété et cou : 9%
-face postérieur du tronc : 18%
-les membre inférieurs : 2×18%
-face antérieure du tronc : 18 %
-les membres supérieurs : 2×18%
-les organes génitaux externe est 1%
pour dire que la brûlure est étendue s’elle dépasse 10 à 15% chez l’adulte et 5% chez l’enfant.
C. Conséquences de la brûlure :-retentissement hémodynamique : il y a une de la TA voir un état de choc d’ou penser à prendre la voie veineuse et à perfuser.
-les perturbations métabolique :pour dire que les brûlures sont étendus s’associent à un catabolisme intense.
-complications infectieuses : l’infection représente la principale cause de mortalité chez les grands brûlés, l’infection à un double risque :
-Un risque local peut entraîner un arrêt de cicatrisation,approfondissement des lésions et échec de greffe.
-Un risque général : notamment la septicémie
-autres complications :rénales(insuffisance rénal )digestif(ulcère de stress) hypothermie, pulmonaire(syndrome de détresse respiratoire aigu).
-Un retentissement esthétique :Par atteinte d’une zone découverte c’est le visage et les mains.
-Un retentissement fonctionnel :Secteur cutanée à mobilité importante(articulation, paupières ou la bouche).
-Retentissement vitale
IV- Traitement :A. Traitement local :-soustraire le brûlure de l’agent causal, l’envelopper dans un tissu propre si possible stérile.
-Enlever tous ce qui serrés.
-Déshabiller en commençant des habilles non adhèrent.
-Eviter d’appliquer de dentifrice ou H »ni.
-Refroidir le brûlé par l’eau.
-Ne pas appliquer l’éosine car risque de fausser l’évaluation de profondeur.
-Pas de biogaz chez l’enfant de – de 3mois car risque de convulsion.
-Il faut toujours surélever le membre brûlé.
-La désinfection des lésions se fait par des solutions antiseptiques non alcoolisés puis au sérum salé.
-Il faut inciser les phlyctène.
B. A l’hôpital :-Continuer le traitement locale :
-Faire incision de décharge pour permettre de réduire la compression des vaisseaux sous jacentes,ils doivent être effectués dans les 6 premiers heures.
-Mise en condition des malades : (ventilation adéquate
:oxygénothérapie, prendre voie veineuse si état de choc on passe de soluté macromoléculaire)
-Soulager la douleur par la morphine sous cutanée.
-Une sonde vésicale pour surveiller la diurèse.
-Une sonde gastrique pour la l’alimentation enterale.
-Prévention systématique du tétanos.
-ATB si des signes de septicémie.
-Prévention des complications de décubitus.